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 Peau qui gratte et Fil de soie. (Dorian)

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MessageSujet: Peau qui gratte et Fil de soie. (Dorian)   Peau qui gratte et Fil de soie. (Dorian) EmptyVen 13 Fév - 21:05

    Démétrius se tenait debout, dans un endroit plutôt sombre éclairé uniquement d'une torche qui brulait accrochée sur un mur de l'immense caverne. Il avançait, pas par pas, tranquillement, une longue épée à la main. Il ne portait qu'un t-shirt noir et une paire de caleçons. La situation de le gênait pas en fait, il savait ce qu'il avait à faire. L'odeur nauséabonde du labyrinthe ne le dérangeait pas, il gardait la tête haute et avançait en guerrier. Il entendait, tout près de lui, un souffle monstrueux, un grognement. Il se dirigeait vers ce bruit, se disant qu'il approchait bientôt du but. Il ne pouvait attendre de voir ce qui se cachait derrière le prochain tournant. Puis, quelque chose attira son regard. Il y avait une énorme porte scellée à l'intérieur du labyrinthe. Cette porte était faite de pierre, il y avait un énorme trident, des algues et une couronne gravée dessus. Démétrius passa sa main sur la porte et celle-ci se mit à trembler. Il recula de quelques pas puis la porte s'ouvrit. Une grande lumière blanche envahit tout d'un coup le labyrinthe. Complètement ébloui, il sentit que quelqu'un l'appelait derrière cette porte. Mais quelque chose le retint lorsqu'il voulu traverser la lumière. Il sentit quelque chose tirer sa main. Il regarda puis se rendit compte qu'il y avait un fil d'or en soie attaché à son poignet. Celui-ci faisait une pression qui le ramenait à l'intérieur de la grotte.

    Lorsqu'il ouvrit les yeux, il sentait toujours la pression sur son poignet, mais ce n'était plus un fil, c'était son fils. Il releva la tête pour se rendre compte que tout cela n'avait été qu'un rêve. Se relevant, assis sur son lit comme une flèche, il reprit son rôle de père sans attendre. Le petit Cléon avait une mine affreuse en plus d'avoir une trace d'oreiller dans son visage. Il se plaignait que sa peau lui brulait. D'ailleurs il était fiévreux, mais la douleur sur la peau du petit garçon ne venait pas de la. Il était couvert de petites plaques rouges, sur le dos et dans le cou. Démétrius leva les yeux au ciel. Pourquoi cela lui arrivait-il maintenant? Il savait qu'il était mieux pour un enfant d'attraper la varicelle en bas âge, que c'était plus facile pour un enfant de combattre cette maladie que pour un adulte. D'ailleurs, Démétrius n'avait jamais eu la varicelle et ne voulait absolument pas l'attraper. Il ne savait même pas comment cela se soignait! Il se leva de son lit, toujours vêtu comme dans son rêve, puis emmena son fils à la salle de bain. Il avait un gel à l'aloès qu'il mettait sur son corps pour apaiser les brulures de coups de soleil. Sur le coup, cela lui semblait le meilleur moyen de calmer la douleur sur la peau de Cléon. Après avoir appliqué le gel, il alla recoucher son fils avec une serviette humide sur le front, puis se dirigea vers la cuisine.

    Il ouvrit le frigo et se prit un verre de jus d'orange. Il était quatre heures du matin. Trop tôt pour réveiller Dorian. Avant il l'aurait appelé à n'importe quel heure, mais Démétrius était un peu moins inquiets maintenant, il avait prit de l'expérience et avait appris à ne pas paniquer. Cléon était un petit garçon de quatre ans, c'était normal qu'il tombe malade et encore plus qu'il attrape la varicelle. Pour passer le temps, Dém qui n'arrivait plus à dormir s'installa devant la télévision et regarda en boucle le poste de nouvelles qui répétait et répétait les mêmes histoire, puis il changea finalement pour le canal de sport ou on rediffusait les matchs de football sans pauses publicitaires. Après un certain temps, il regarda l'heure pour voir qu'il était sept heures du matin. Cléon qui dormait encore à cette heure, c'était anormal. Démétrius alla donc voir son fils qui dormait, tout en sueur. Le moment était venu d'appeler son ami docteur. Il prit le combiné du téléphone qu'il gardait sur lui depuis près de deux heures, puis composa le numéro qu'il connaissait par coeur.

    "Dorian, c'est moi...... Désolé de t'appeler si tôt.... Je pense que j'ai un cas de varicelle à la maison..."
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MessageSujet: Re: Peau qui gratte et Fil de soie. (Dorian)   Peau qui gratte et Fil de soie. (Dorian) EmptyVen 13 Fév - 23:45

    FLASH BACK

    Dorian – « Oui ? »
    Démétrius – « Monsieur Kalligaris, c’est bien ça ? »
    Dorian – « Lui-même. À qui ai-je l’honneur ? »
    Démétrius – « Démétrius Petridis, je… ma mère m’a référé à vous. C’est mon fils, Cléon… il est malade et je ne sais pas ce qu’il a… son front est brûlant et il ne cesse de pleurer. »
    Dorian – « Quel âge a votre fils monsieur Petridis ? »
    Démétrius – « Tout juste un an. Croyez-vous que vous pourriez venir rapidement ? »

    La réponse d’Apollon fut positive, bien entendu. Il faudrait être sans cœur pour refuser la demande d’un père inquiet et de son fils mal en point. Après s’être informé de l’adresse de son tout premier patient, Dorian sortit du lit où il était allongé, prêt à passer à l’action. Don de guérison oblige, le jeune dieu avait été l’élève le plus doué des étudiants en médecine de toute l’histoire de cette profession. Se démarquant par sa grande concentration et sa connaissance des maladies rares, sûrement dû au fait de son trop longue existence, Dorian avait rendu jaloux bon nombre d’enseignants, se taillant une place de choix au sein de son programme. On lui avait accordé son diplôme un an avant les autres et plusieurs hôpitaux et cliniques privées avaient offert un emploi à ce prodige, sans succès. Apollon, qui souhaitait seulement être au service du commun des mortels, avait préféré travailler pour sa propre personne et se rendre directement chez les gens. Rien ne valait une rencontre dans un milieu qui plaisait à ses patients… car la guérison était beaucoup plus facile, et la confiance s’accordait beaucoup plus rapidement. Mais se faire un nom était difficile dans une petite île comme celle-ci, où les gens étaient plutôt méfiants. Le dieu du soleil n’avait donc pas encore de clients réguliers, mais on commençait à jaser dans les environs. Démétrius avait dû se dire que sa mère ne lui conseillerait pas n’importe quel incompétent et puisqu’il faisait déjà confiance à Dorian, ce dernier ne devait pas le décevoir. Un père avec un jeune bébé était souvent porté à être inquiet, ce qui était parfaitement normal. Peu habitué à s’occuper de quelqu’un autre que lui, Démétrius devait se sentir impuissant et terriblement inquiet face aux différents maux de son fils. Mais en bas âge, il était très commun de voir un enfant souffrir de maladies. Certaines, par contre, pouvaient empirer et devenir graves si on ne s’en occupait pas tout de suite. Il enfila une paire de pantalon d’un noir traditionnel, et une chemise blanche qui se distinguerait peu de la masse. Ajustant sa cravate comme il le fallait, il attrapa ensuite sa trousse de médecine et sortit de la villa où il habitait avec Belen, Thimothée, Anthea et Cypris, pour se rendre à sa voiture. Ne demandez pas d’où provenait l’argent ayant servi à l’achat de cette petite merveille, car c’était quelque chose dont même les dieux eux-mêmes ne se souvenaient plus. Ils n’avaient jamais travaillé dans le monde des mortels, mais étaient toujours parvenus à obtenir l’argent nécessaire… peut-être Zeus avait-il plus d’un tour dans son sac.

    ***


    Démétrius – « Franchement, je n’aurais jamais cru que c’était un petit rhume ! »
    Dorian – « C’est dur de savoir avec un enfant aussi jeune. Vous avez bien fait de me téléphoner, ça aurait pu être quelque chose de plus grave. »
    Démétrius – « Oui, c’est certain ! Dites, je fais garder le petit par ma mère ce soir, ça vous dirait une bière ? »
    Dorian – « Volontiers ! »


    FIN DU FLASH BACK

    Le dieu sourit lorsque ce précieux souvenir lui revint en mémoire. Dès le moment où il avait aperçu Démétrius, il avait su qu’il s’agissait en fait d’une autre réincarnation du demi-dieu Thésée, fils de Poséidon et d’une mortelle dont le visage et le nom lui étaient inconnus. Dorian n’avait pas eu la chance de croiser Thésée très souvent tout au long des existences de ce dernier, mais sa mémoire ne le trompait jamais, ou presque. C’était donc l’occasion de connaître cet homme ayant lui-même un fils. Il en revenait donc à dire que Cléon avait lui aussi du sang divin dans les veines, bien que très peu. Et pour cela, Dorian ne pouvait que le respecter. Démétrius avait fini par demandé à l’homme de devenir leur médecin de famille, proposition qu’Apollon avait accepté avec bonheur. Il aimait bien la personnalité de son nouvel ami, et Cléon était un petit garçon tout à fait adorable de qui on ne se séparait pas facilement après l’avoir connu. Il venait donc régulièrement à la maison afin de rassurer les fréquentes inquiétudes du père veuf face à la santé fragile de son jeune garçon, chose tout à fait normale d’ailleurs. Avoir perdu sa femme au même moment qu’avoir eu son enfant était une épreuve difficile. Les couples s’attendaient à accueillir le nouveau-né à deux et cette perspective était beaucoup moins effrayante vu sous cette angle. Démétrius avait dû prendre peur… faire le deuil de Jade et s’occuper de son Cléon en même temps n’était pas de tout repos, autant pour le physique que pour le mental. Et Dorian était heureux de pouvoir venir en aide à cet agent immobilier qu’il appréciait. Au fil des rencontres, ils avaient fini par développer une assez belle amitié et se voyaient souvent en dehors de la maison, allant prendre une bière et discutant d’autre chose que de Cléon. Mais les moments passés chez son ami étaient tout aussi chers aux yeux d’Apollon. Se préparant à descendre à la cuisine afin de calmer son estomac qui criait famine, Dorian enfila ses vêtements propres de boulot, sachant qu’il aurait plusieurs consultations au cours de la journée. Mais il ne s’attendait tout de même pas à ce que son téléphone sonne si tôt le matin venu. Il était à peine sept heures après tout. Il ne pouvait s’agir que de Démétrius, si bien qu’Apollon se jeta presque sur le combiné. S’il appelait aussi de bonne heure, c’était qu’un truc l’inquiétait. Autant faire vite.

    Démétrius – « Dorian, c'est moi...... Désolé de t'appeler si tôt.... Je pense que j'ai un cas de varicelle à la maison... »
    Dorian – « Donne-moi une dizaine de minutes Démétrius. J’arrive tout de suite ! »

    Ils se dirent à bientôt et Dorian ferma son cellulaire. Finalement, s’être habillé à l’avance avait porté ses fruits. Il n’aurait qu’à attraper quelque chose de rapide à manger et filer directement chez son ami. La varicelle n’était pas une maladie très grave, mais il fallait tout de même faire en sorte de soulager les démangeaisons de l’enfant, sinon il risquait de se gratter trop fort et se laisser des cicatrices un peu partout. Prenant une pomme vite fait, il embrassa Artémis sur le front qui ne prit même pas la peine de lever les yeux vers son jumeau, sachant qu’il était pressé. Dorian retint un sourire moqueur et s’enfuit aussi vite qu’il était venu. Sa trousse était déjà sur le siège à côté du sien dans la voiture, et il était certain d’avoir le nécessaire à donner à Démétrius. En effet, il avait eu un autre cas de varicelle le jour précédant et il avait donc tout ce dont il aurait besoin bien en sécurité avec lui. La demeure de Thésée n’était pas très loin de sa villa et il y arriva en seulement quelques minutes. S’assurant que ses portières étaient bien fermées, il ne mis pas de temps à frapper quelques coups brefs à la porte de son ami, trousse à la main. Cette dernière contenait des tonnes de médicaments, d’informations et de dossiers de patients. Celui de Cléon était d’ailleurs le plus énorme de tous. Parce que Dorian devait remplir un formulaire à chaque consultation. Et Démétrius l’appelait très souvent !
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MessageSujet: Re: Peau qui gratte et Fil de soie. (Dorian)   Peau qui gratte et Fil de soie. (Dorian) EmptyJeu 19 Fév - 1:23

    Démétrius fut soulagé, bien que pas surpris du tout, de savoir que Dorian allait passer à la maison. Son ami était très fiable et passait souvent Cléon en premier quoi qu'il arrive. Il ferma le combiné, mais prit la peine d'appeler ses clients pour annuler ses rendez-vous, ainsi que Kalli qui devait venir à la maison pour s'occuper de Cléon durant la journée. Il expliqua la situation à au moins une dizaine de personnes bien déçues et rassura Kalli qui voulait tout de même se déplacer. Elle était très gentille, elle voulait venir à la maison pour donner un coup de main, même si Dém n'avait pas besoin d'elle. Il refusa, mais lui promit qu'il l'appellerait en cas de problèmes, ce qui mit fin aux diverses conversations téléphoniques de Démétrius. Le sourire et lèvres, il pensa sur le coup qu'il y avait beaucoup de gens dans ce monde qui étaient prêts à aider son fils. Il fallait se l'avouer, le gamin était vraiment adorable et tout le monde l'adorait. Ce qui rendait son papa très fier de son fiston. Il se rendit à la cuisine, prépara un nouveau verre de jus d'orange et le déposa sur son comptoir. Ensuite, il prépara sa machine à café, prévoyant en offrir à Dorian lorsqu'il arriverait. Il appuya sur le bouton et la machine se mit en marche. L'odeur douce du café allait bientôt envahir la pièce. Attrappant le jus d'orange, il retourna dans la chambre de Cléon et réveilla le garçon, puis l'aida à s'asseoir dans son lit.

    "Allez, hop! Ton oncle Dorian va bientôt arriver pour voir ce que tu as. Tiens je t'ai apporté du jus d'orange."

    Il déposa le verre sur la table de chevet de Cléon. Démétrius parlait souvent de Dorian comme étant l'oncle de son fils, il faisait aussi de même avec Léandre. Étant fils unique, ainsi que sa femme décédée, le petit n'avait pas de vrais oncles ou de vraies tantes, alors les amis proches de Démétrius étaient là pour ça. Le garçonnet, ne se sentait pas très bien, sinon il aurait réagi positivement à l'arrivée imminente de Dorian. Cette fois, il ne faisait que gémir. Il n'était pas de très bonne humeur, mais c'était compréhensible. Il faisait de la fièvre et sa peau lui grattait. Son papa lui suggéra de passer le linge humide sur la peau au lieu de se gratter, pour éviter d'aggraver la situation. Cléon prit une gorgée de jus puis se recoucha en grognant. Démétrius le laissa tranquille et sortit de la pièce. Lui-même n'avait jamais eu la varicelle, il ne pouvait réellement comprendre ce que son fils ressentait. D'ailleurs, cela l'inquiéta. Il savait que d'attraper cette maladie à l'âge adulte était beaucoup plus dangereux. Il ne pouvait pas se permettre de tomber malade, déjà, prendre une journée de congé n'était pas très bon pour les affaires.

    Quelques coups furent frappés à la porte et Dorian entra sans attendre que Démétrius lui ouvre la porte. Ce dernier l'accueillis avec un sourire désolé. Il examina le docteur des pieds à la tête et s'en sentit presque gené. Démétrius ne portait que son t-shirt et une paire de short et il n'avait pas la barbe faite, contrairement à Dorian qui avait une allure très propre. Il s'approcha de son ami et lui serra la main, maintenant soulagé de sa présence. Il fit un signe de tête vers la chambre de Cléon. L'invitant donc à s'y rendre.

    "Il est dans sa chambre, il fait de la fièvre, sa peau lui gratte et en plus, il est de très mauvaise humeur. Je te laisse aller voir ça et moi je m'occupe du café. "

    Puis, sans en rajouter d'avantage il se dirigea vers la cuisine à nouveau afin de sortir des tasses, du sucre et du lait. Se rendant compte que son estomac avait besoin de beaucoup plus que du café et du jus d'orange, il décida de faire des crêpes, seule et unique chose que son fils acceptait de manger lorsqu'il était malade. Prendre soin de son garçon serait sa plus grande priorité en cette journée. D'un certain point de vu, il était très heureux d'avoir prit cette journée de congé, même si cela allait le retarder dans son travail. Souriant et sifflotant, Démétrius parla très fort pour que Dorian l'entende.

    "Je fais des crêpes, tu as pris ton petit-déj?"
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