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 « divine beauty which fires my body » — kalliopé metaxas

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MessageSujet: « divine beauty which fires my body » — kalliopé metaxas   « divine beauty which fires my body » — kalliopé metaxas EmptyMer 4 Fév - 22:49

    Le soleil caressait ma peau de ses rayons qui commençaient à faiblir lentement; rejoignant la mer et colorant le ciel de rose et d'orangé. J'inspirais profondément, me délectant de l'odeur iodée du vent qui faisait danser mes cheveux aux reflets dorés. Je flânais, dans ces ruelles inégales dont le chemin devenait étroit pour s'élargir quelques pas plus loin. Sous mes pieds, recouverts de simples chaussures en toile, je pouvais sentir les déformations des pavés qui s'étalaient sur la chaussée. J'aimais ce lieu, pour le calme qu'il inspirait. A cette heure, la plupart des habitants étaient chez eux, en famille. Moi, ma famille n'existait plus, à l'exception d'une sœur en pleine détresse qui refusait mon aide. Je levais les yeux lorsqu'une goutte vint atterrir sur le bout de mon nez; on étendait du linge quelques étages au dessus. L'odeur parfumée, fleurie, de la lessive rencontra mes narines et mon visage se fendit en un sourire emplit de sérénité. J'avançais, léger, gracieux, déstabilisé en aucune façon par l'inégalité des pavés; ma démarche restait élégante malgré tout. J'atteignais bientôt les quais. Il n'y avait que la mer à portée de vue; l'horizon bleu s'étalait jusqu'à ce qui semblait être l'infini. Le léger vent provoquait quelques vagues qui venaient s'écraser avec douceur contre les coques des nombreux bateaux à quai. J'embrassais le paysage du regard; puis, une curieuse ombre un peu plus loin sur ma droite attira mes regard et je posais mes prunelles azures sur une silhouette féminine qu'il me semblait reconnaitre. Je jugeais longuement le corps qui se trouvait sous mes yeux, m'attardant sur la longue chevelure ébène qui dansait au gré du vent. Je penchais la tête sur le côté; reconnaissant enfin la jeune brune que je dévorais du regard : Kalliopé Metaxas. Un large sourire étira mes fines lèvres alors que je me décidais à la rejoindre.

    Elle ne semblait pas s'être aperçue de ma présence; et même le fait que je meuve jusqu'à elle n'avait pas eu l'air de la sortir de ses pensées. Je souris à cet heureux hasard. La jeune et jolie brune serait bien surprise lorsque je laisserai mes mains glisser le long de ses courbes voluptueuses avant de lui susurrer une insanité au creux de l'oreille. Je m'avançais lentement, me refusant à la sortir de ses pensées; pas pour le moment du moins. J'arrivais enfin derrière elle; ayant amorcé un grand détour pour qu'elle ne puisse m'entrevoir. Je retenais ma respiration; elle risquerait de me trahir, elle sentirait mon souffle chaud dans le creux de sa nuque. Subtilement mais rapidement, je laissais glisser mes mains jusqu'à ses hanches et y appliquais une légère pression; attirant Kalliopé vers moi. Un sursaut de terreur ébranla son corps frêle et j'approchais ma bouche de son oreille.

    XANTHUS : J'attends le jour où mes doigts caresseront ta chair.

    Elle se retourna et je ne sus déchiffrer l'expression de son visage. Était-ce de la surprise, de la terreur ? Ou encore du désir ? Je ris et me reculais de quelques pas, laissant loisir à mon regard brûlant de dévorer son corps au courbes sublimes et désirables.
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MessageSujet: Re: « divine beauty which fires my body » — kalliopé metaxas   « divine beauty which fires my body » — kalliopé metaxas EmptyJeu 5 Fév - 0:05

« Je suis belle, ô mortels !, comme un rêve de pierre. »


« divine beauty which fires my body » — kalliopé metaxas Jude-jude-law-588161_100_100 « divine beauty which fires my body » — kalliopé metaxas Adagioblue27
©️ La Beauté, Les Fleurs du Mal, C. Baudelaire.
Thanks to their creators.


    Elle avait toujours aimé la mer. La brise chargée d’effluves salées qui vous chatouillait les narines, les vaguelettes vous léchant légèrement les pieds, ce calme Olympien qui régnait… Mais tout cela n’avait plus lieu d’être à notre époque. Le silence était sans cesse troublé par des véhicules, des avions, et autres engins bruyants. Il n’y avait plus ces instants magiques qui vous faisait penser que le monde était à votre écoute, et qu’il retenait sa respiration pour vous. Poséidon lui avait une fois accordé de passer une journée entière à ses côtés, sous l’océan, et Hestia avait été frappée par le silence qui y régnait. Non, en vérité, c’était à la fois muet et vibrant. Les vies aquatiques évoluaient sans être assourdissantes, tout en laissant leur empreinte emplie de douceur. Aujourd’hui, Kalliopê aurait aimé retenter l’expérience, ne serait-ce que pour épargner à ses oreilles le vacarme de la ville pendant quelques heures. Mais il était inutile d’espérer. Tant que les mortels n’auraient pas retrouvés la foi, les Immortels ne retourneront pas sur leurs trônes d’or et de marbre.

    La jeune Déesse se passa une main lasse dans sa longue chevelure brune. Son regard sombre était rivé sur les remous provoqués par la mer agitée. Le temps n’était pas favorable à de la contemplation, mais elle l’avait toujours préféré ainsi : sauvage. Elle retint un soupir profond, posant ses mains à la peau douce comme de la soie, sur les pans de sa longue robe grise. Elle semblait ne pas craindre le froid, habillée ainsi. Son unique vêtement n’était pas sans rappeler les tenues grecques ; une tunique couleur d’acier, resserrée à la taille par un ruban plus sombre. Ses pieds, fragiles, étaient lovés dans de petites chaussures en toile de la même teinte. Ses cheveux libérés lui brouillèrent momentanément la vue, l’obligeant à les écarter d’un geste sec.

    Soudain, elle sentit deux mains se déposer au creux de ses hanches, et la tirer brusquement vers l’arrière. Un cri légèrement étouffé franchit ses lèvres, alors que ses yeux s’agrandissaient d’une peur irrationnelle. Une voix masculine chuchota quelques paroles à son oreille. Une voix qu’elle n’avait que trop entendue. Une voix qu’elle aurait reconnue entre milles. Une voix d’homme bouffi d’orgueil. Et diablement séduisant. Elle cligna des yeux en se dégageant violemment de sa prise, comme une biche effarouchée. Alors qu’elle pivotait sur ses talons, elle le vit, hilare. La colère monta comme une flèche en elle. Hestia n’avait jamais été réputée pour ses fureurs régulières, mais dans cette vie elle semblait beaucoup plus sensible… A tout et n’importe quoi, en réalité.

    «
    Xanthus. »

    Ses lèvres se plissèrent, alors même que sa langue savourait les saveurs de ce prénom.

    « Tu peux toujours attendre ce jour. Peut-être comprendras-tu, un jour je l’espère, que je ne suis pas intéressée. » siffla-t-elle, d’une froideur à glacer le sang.

    Il l’avait courtisé, lors de leur première rencontre. Et elle s’était laissée charmer, sans rien lui avouer. Kalliopê gardait ses distances, comme elle avait apprit à le faire durant ces centaines d’années mortelles. Ce n’était pas un beau séducteur qui allait lui faire rompre son serment. Pas aussi facilement, tout du moins. Elle cligna de nouveau des yeux, surprise par ses propres pensées : non, pas du tout plutôt ! Il ne l’aurait jamais. Jamais.

    « Dois-je avertir les autorités que je me fais suivre par un pervers, ou vas-tu enfin me laisser tranquille ? »

    Un vent plus fort qu’auparavant fit voler ses cheveux dans la direction de l’homme, qui ne semblait nullement atteint par ses humeurs massacrantes. A vrai dire, il devait être habitué à ne pas avoir de résistance et elle le divertissait. Ciel, Aphrodite lui aurait été d’un grand secours, pour se débarrasser de lui. Et même Nymphidia était absente. Aucun rempart pour diriger les regards masculins ailleurs. Aucune aide en vue. Elle allait devoir subir sa présence, et résister. Kalliopê releva légèrement la tête. Elle avait vu pire, en 4 300 ans d’existence mortelle. Elle réussirait à ne pas succomber à Xanthus. Après tout… il n’était pas si beau, si ?
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MessageSujet: Re: « divine beauty which fires my body » — kalliopé metaxas   « divine beauty which fires my body » — kalliopé metaxas EmptyDim 8 Fév - 16:27

    N'était-elle pas simplement divine avec cet air offusqué qui peignait son visage d'une légère couleur rosée ? Je pus ressentir avec une joie non dissimulée la colère qui la submergeait à l'instant même où ses doux yeux se posèrent sur moi. Elle n'était que plus belle lorsque l'énervement tirait ses traits. Le comprendrait-elle un jour ? Avait-elle conscience que plus elle se faufilait avec aisance entre les mailles de mes filets, plus elle me donnait envie de l'emprisonner. Je ne lui cachais pas le désir qui emflammait mon corps de l'avoir pour moi, une nuit. Une simple nuit durant laquelle je pourrais embraser son corps sous mes doigts habiles. Le jour où j'avais croisé ses prunelles j'avais sû que rien ne serait facile avec elle; et je n'en demandais pas mieux. La chasse était plus excitante lorsque la proie se démenait pour s'enfuir, tout en sachant parfaitement qu'elle ne pourrait éternellement s'enfuir et qu'elle devrait, un jour baisser les armes d'épuisement. Kalliopé baisserait; dans un futur proche; sa garde et je pourrais alors avec bonheur l'attirer dans mes bras sans qu'elle n'oppose plus aucune résistance. Je la pousserais à l'épuisement; son indifférence à mon égard, je voulais qu'elle la transforme en amour. Et j'avais l'intention de faire tout ce qui était en mon pouvoir pour la pousser dans cette voie. De l'indifférence à l'amour .. La victoire n'en serait que plus savoureuse. Mon prénom se fraya un chemin à travers la barrière de ses lèvres.

    KALLIOPE : Tu peux toujours attendre ce jour. Peut-être comprendras-tu, un jour je l’espère, que je ne suis pas intéressée.

    Sa froideur apparente dans ses mots cachait quelque chose, j'en était certain. Simplement, je préférais ne pas trop m'avancer pour le moment. Kalliopé ferait d'elle-même une erreur sur laquelle elle ne pourrait revenir; et j'attendais ce moment avec impatience. Néanmoins, je ne la presserais pas. Je souhaitais qu'elle se rende compte toute seule qu'elle était finie; qu'elle ne pourrait plus revenir en arrière. J'attiserai son désir de manière subtile; tant est si bien qu'elle ne pourrait s'en rendre compte. Tout cela me semblait d'une facilité déconcertante, mais je ne devais pas me laisser aller à une telle idée. Ce sont les meilleurs nageurs qui se noient les premiers et je n'avais aucune intention d'en être. Un sourire étira mes lèvres alors qu'elle reprennait la parole.

    KALLIOPE : Dois-je avertir les autorités que je me fais suivre par un pervers, ou vas-tu enfin me laisser tranquille ?

    J'aurais sans doute du être offusqué par le terme de 'pervers' qu'elle utilisait pour me décrire. AImer les femmes faisait-il de moi un pervers ? Oh, qu'elle était loin de la vérité ! Je parti d'un rire cristallin qui fut rapidement couvert par le bruit des vagues qui venaient s'écraser contre les paroies du quai; aidées par le vent. Les cheveux de Kalliopé vinrent danser dans ma direction et je fus aussitôt assaillit par leur odeur hypnotique. J'avançais de quelques pas, jusqu'à me retrouver proche d'elle au point qu'en avançant mon visage de quelques centimètres j'aurais pû avec aisance lui voler un baiser. Cette idée secoua mon corps de toutes parts; mais il était bien trop tôt. Mais j'avais la certitude que le jour où mes lèvres rencontreraient les siennes; où je pourrais enfin goûter leur saveur; n'était pas bien loin. J'attrapais une de ses mèches d'ébène et l'approchais de mon nez pour en inhaler le parfum avant de la remettre avec une douce violence derrière son oreille.

    XANTHUS : Ce mot est un peu fort, mais sortit de ta bouche il a des intonations différentes; presque belles. Pervers .. si c'est toi qui le dit, j'accepte de me laisser insulter.

    Un sourire moqueur barra mon visage alors qu'elle se dégageait sur le côté. Je la suivis des yeux, me régalant du spectacle de ses hanches qui bougeaient en rythme lorsqu'elle marchait. Et bientôt mes doigts vagabonderaient sur sa peau; là, suivant les courbes parfaites de son corps. Je la rejoignais en quelques enjambées. Ses prunelles colériques s'ancrèrent dans les miennes avec affront. La simple idée que le désir remplacerait bientôt la colère suffit à me faire sourire. Je me rapprochais d'elle; elle ne bougea pas cette fois-ci, se contentant de me fixer inlassablement. Sans doute voulait-elle que je vois toute la haine qui faisait briller son regard ? Raté, Kalliopé. J'avais vu plus de haine dans de nombreux yeux; là c'était un mélange de haine et d'un autre sentiment dont je n'avais pour le moment pas connaissance. Ce que je ne tarderai pas remédier.

    XANTHUS : Ca n'a jamais été un crime de courtiser une jolie jeune femme; les autorités comprendront bien que je fasse tout ce qui est en mon pouvoir pour t'avoir Kalliopé .. Un simple regard sur ton corps et ils se rangeront de mon côté. L'être humain est parfois injuste .. je conçois.

    Avec une rapidité déconcertante, je plongeais vers son cou et y déposais un baiser brûlant. Oh, frissonnait-elle ? Je n'eus pas le temps de répondre à ma question que ses deux mains s'abbatirent sur mon torse et me repoussèrent avec force. Je chancelais légèrement avant de retrouver mon équilibre. Je passais une main dans mes cheveux mordorés alors qu'un nouveau sourire moqueur vint étirer mes fines lèvres. Je l'avais effarouchée une nouvelle fois. Elle succomberait bientôt; la superbe biche.
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