Héra Déesse par excellence-Fiche terminée

Nul ne sait combien douce est la vengeance de celui qui a reçu l’injure

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« On croit souvent que les Dieux sont des êtres réfléchis et sérieux. Les Dieux sont censés donner l’exemple aux humains, pauvres mortels. Mais croyez-moi, il n’en est rien. Les dieux sont des êtres vils et prétentieux, imbus d’eux-mêmes. Vous devez surement vous demander qui je suis, pour vous parler ainsi des dieux, comme si je les connaissais personnellement. Détrompez-vous, je ne suis pas une historienne qui vous raconte des mythes. Les dieux de l’Olympe ont bien existé. Je suis bien renseignée, puisque j’en suis une. Je suis Héra, déesse du foyer et du mariage. Femme de Zeus. Oui, c’est la vérité. Si vous croyez tout savoir sur nous, alors ouvrez grand vos oreilles : je vais vous conter la vraie histoire. Pas celle décrite dans les livres. Non. Je vais vous raconter la vérité. Surtout, ne m’interrompez pas, je déteste que l’on me coupe la parole. »

Nous étions à un mariage. La fête était à son comble. Tout le monde s’amusait, surtout Dionysos. Il avait apporté des élixirs pour les jeunes époux, et ceux-ci rayonnaient de bonheur. A ce moment là, nous nous croyions vraiment au paradis. Mais la joie fut vite balayée par Eris, déesse de la discorde. Celle-ci n’avait pas été conviée, et était dans une rage folle. Alors que nous la regardions tous, elle jeta une pomme d’or par terre. Je fus surprise, quelle idée pouvait avoir surgit dans son esprit pour qu’elle jette une pomme d’or. Comme si nous en manquions. Mais en regardant de plus près, on pouvait apercevoir une inscription sur cette pomme « pour la plus belle ». Aphrodite, déesse de l’amour, pour ceux qui ne seraient pas au courant, se leva pour la saisir. Elle était déterminée à s’emparer de cette pomme, comme si c’était évident qu’elle lui revenait. Avec Athéna nous décidâmes de revendiquer cette pomme, car nous pouvions, au même titre qu’Aphrodite, prétendre à l’avoir. Hermès, pour mettre fin à la discorde et retrouver une bonne ambiance pour le mariage, désigna un arbitre. Le sort se porta sur Pâris, un berger. Il fut convenu donc que nous descendrions toutes les trois sur le mont Ida et qu’il devrait décider laquelle de nous trois est la plus belle. J’étais amusée de le voir si perdu, éblouie par tant de beauté. Il hésita, d’abord, bredouillant des paroles incompréhensibles. Mais le choix était important, la suite du mariage en résulterait. C’était même le monde des dieux qui attendait avec impatience le choix de ce jeune berger.

« Quelle faveur me donnerez-vous, si je vous choisi » nous dit-il, nous regardant chacune notre tour.

« Un foyer » fut ma réponse
« La force » fut celle d’Athéna.
Mais Aphrodite su offrir tous ce dont les hommes rêvaient. S’il la choisissait, elle lui offrirait l’amour de la plus belle femme de Grèce. Le jeune homme fut attiré vers la proposition d’Aphrodite. C’est ainsi qu’il la choisit, elle, comme la « plus belle ». Je lançai un regard de haine vers Pâris, puis vers Aphrodite. Avant que nous ne remontions vers la salle où se déroulait la fête, je lançai au jeune homme :
« Tu le regretteras »

Il ne savait peut-être pas qu’il était dangereux de s’attaquer à moi. Ma colère pouvait atteindre des sommets. D’ailleurs, Zeus en savait quelque chose.
De retour à la réception, l’ambiance était plus froide que jamais. Aphrodite savourait sa victoire. Elle ne savait pas qu’elle avait provoqué un événement marquant. En promettant la plus belle femme de Grèce à Pâris, elle lui avait offert Hélène, épouse du roi de Sparte, Ménélas.

Pendant plusieurs jours, je réfléchissais à ma vengeance. Il fallait qu’elle soit à la hauteur de l’injustice dont j’avais été victime. Je ne sais comment cette idée me vint à l’esprit. Mais elle vint, et tant mieux. Je décidai de planifier un enlèvement : Pâris enlèverait Hélène. Ainsi, Ménélas entrerai dans une rage folle. Un rire diabolique s’échappa de mes lèvres. Ma vengeance pouvait commencer.

Quelques mois plus tard, j’admirais le massacre. La guerre avait été déclarée suite à l’enlèvement d’Hélène. Je savourais avec délice le fruit de ma vengeance. Les hommes s’affrontaient, se battaient, se déchiraient. Les hommes ne sont pas mieux que les dieux tout puissants. Ils ne sont que leur image. Pendant dix années j’observais ces humains qui se battaient comme des chiens. La comparaison n’est pas assez forte pour les décrire. Les morts s’étalaient par terre, les autres ne pouvant même pas les ramasser. Je dois avouer que j’étais assez fière de moi : ma vengeance était à la hauteur de mes espérances. Elle était grandiose. Lorsque je les regardais, je ne pouvais m’empêcher de rire. D’un rire strident.

« J’aime me venger, vous avez du le comprendre. C’est un de mes passes temps favoris. Mais s’il y a bien quelque chose que je ne prends pas à la rigolade, c’est l’infidélité de mon mari. Ce cher Zeus n’arrive pas à se contenter de moi. Je ne le comprends pas. Ma rage atteint des sommets lorsque je prends connaissances de ses aventures. Mais pour que vous compreniez bien, nous allons revenir quelques années en arrière. Zeus m’a trompé avec une mortelle, Alcmène. Celle-ci mit au monde des jumeaux, de pères différents : Zeus et Amphitryon. Zeus voulait que son fils Alcide soit le plus fort de tous les hommes, mais pour qu’il le soit, il fallait qu’il boive mon lait. Je refusai obstinément à ses supplications. Il était hors de question que je nourrisse son fils illégitime. Mais une nuit, alors que je dormais profondément, je sentis quelque chose sur mon sein. Je me réveillai en sursaut, et vit Alcide, buvant mon lait. Je le repoussai violemment, provoquant avec le lait ce qu’appellent les hommes aujourd’hui La Voie lactée. Je fus profondément en colère. Comment pouvait-on jouer de moi de la sorte. C’était inadmissible. Je trouvai alors une solution : mettre deux serpents dans le lit des jumeaux. Je pensais que c’était impossible que les deux enfants survivent. Mais malheureusement j’avais très mal pensé. En effet, les serpents d’étaient bien enroulés autour d’eux pour les étouffer, mais Alcide saisit un enfant dans chaque main et les étrangla. Il avait déjà une force surhumaine. Depuis, on l’appela Héraclès, nom qui signifie «la gloire d’Héra » à cause des épreuves dues à ma haine, qu’il a surmonté. Mais je n’en avais pas fini avec lui.
Alors qu’il était marié à Mégara, fille du roi de Thèbes Créon, je le frappai de folie, et il tua sauvagement ses propres enfants »

« Je vois vos regards horrifiés. Je vous avais bien dit que les dieux n’étaient pas des exemples. Mais à propos d’Héraclès, ce n’était pas tout. Pour expier ses fautes, il du accomplir les Douze Travaux. Ha ! Vous en avez entendu parler, vous, les hommes. Les célèbres travaux d’Héraclès. Il a du affronter l’Hydre de Lerne, mon monstre à neuf têtes de serpent qui ravageait le pays de Lerne. »

Un soupir, un regard nostalgique.

« Je sais bien qu’Héraclès a survécu avec succès à ma haine. Mais je voulais vous montrer jusqu’où ma haine pouvait aller, quels sommets elle pouvait atteindre. Il n’y a pas eu que ce dont je vous ai parlé. Des exemples, il y en a des centaines. Des anciennes. Aujourd’hui mon pouvoir est bien faible, il ne peut que soulager la douleur des femmes qui donnent naissance. Cessez de me regardez comme des ahuris. Je vais vous expliquer »

Les hommes perdaient fois en leur dieux, autrefois bien aimés, et surtout craints. Chaque jour nos pouvoirs s’affaiblissaient. Mon mari, Zeus, proposa que l’on descende sur Terre. Poséidon le refusait obstinément. Et moi aussi. Je ne voulais pas perdre mon pouvoir. Je ne voulais pas être une mortelle. Et plus que tout, j’avais peur de mourir. Mais il fallait faire quelque chose. Et nous descendîmes tous sur Terre, nous réincarnant à travers les années. Maintenant nous sommes en 2009, et nous vivons tous dans l’archipel de Santorin. Notre but ? Redonner la foi aux humains. Retrouver notre puissance.

« Ce sont vous, les hommes, les responsables. Et le pire, voyez vous, c’est que je ne peux pas me venger sur votre destinée. »

Mes mains se posèrent sur le livre fermé. Encore une fois, j’avais raconté ma vie, seule, à personne. Encore une fois j’étais assise par terre, dans mon grenier délabré, et je me souvenais de cette vie passée. Je voulais la retrouver, coute que coute. Il fallait que les hommes retrouvent leur foi. Des larmes coulaient lentement sur mes joues et tombaient sur mon livre. Ce livre, je l’avais fait lorsque j’étais arrivée sur Terre. J’y relatais les événements de toutes mes vies. Je l’ouvrais souvent lorsque j’étais seule, et j’imaginais que j’avais en face de moi des humains. Je leur racontais ma vie, et lorsque les mots s’écoulaient de ma bouche, j’avais l’impression d’être sur le mont Olympe, entourée de tous les dieux. Je ne me rendais pas compte à quel point je tenais à cette vie. Maintenant, tous les jours je prie pour la retrouver.




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Bienvenue.
Bonne chance pour la fiche.
Hâte de la lire. =)

Bienvenue ici. Bon courage pour la fiche.

Fiche terminée

Et bien, nous allons lire cela. Et sinon il faudra attendre ue l'autre Théa finisse sa fiche pour que nous puissions choisir. =)

Désolée pour le retard.
Pas de manifestation de l'autre Théa, nous avons lu ta fiche et apprécier, on valide. =)
Je te mettrais un espace entre le . et le nom quand tu seras connecté.